10 mai 2015

[Abbé Brice Meissonnier, fssp - Communicantes] Pour aller à Jésus, passons par Marie!

SOURCE - Abbé Brice Meissonnier, fssp - Communicantes - Mai 2015
Mes bien aimés paroissiens,

Qu’allons-nous faire de ce mois de Marie ? Notre vie chrétienne et sa ferveur découle en effet en grande partie de notre dévotion à Marie. Notre action dépendra donc de notre désir de sainteté et de notre volonté à nous mettre sous la bannière de Notre-Dame.

Une des graves erreurs de ces cinquante dernières années fut de remettre en question la dévotion mariale. Certains disaient même : « Si le Christ suffit, pourquoi passer par Marie ? ».

On ne peut minimiser le rôle de la Sainte Vierge. Elle n’est pas une mère de famille ordinaire. Elle est l’Immaculée Conception, elle est Mère de Dieu, Mère de l’Eglise, Mère des hommes et Reine de toute la terre ; elle est la force d’intervention la plus puissante que l’Occident chrétien, pourtant gravement pécheur, possède encore pour s’opposer aux plus grands courants anti-chrétiens qui l’aient jamais menacée et pour en triompher ! 

Si nous voulons demeurer catholiques, nous devons tenir à la dévotion à Marie comme à la prunelle de nos yeux. Parce qu’elle tient une telle place dans le Mystère de la Rédemption, dans l’œuvre du salut du monde, vouloir l’ignorer ou n’en pas tenir compte, c’est s’écarter du plan de Dieu dont la volonté est que nous recevions tous les biens de la grâce par l’intermédiaire de celle qu’il a choisie pour venir jusqu’à nous.

Ecarter Marie, c’est limiter l’action du Saint-Esprit dans nos âmes. Honorer Marie, c’est s’assurer les faveurs de son fils.

Pour surmonter les graves crises que l’Occident, notre société contemporaine, notre pays, mais aussi l’Eglise, traversent, le plus sûr moyen est de s’adresser à Marie.

Remettons en honneur et rendons plus vivante dans nos familles, dans notre communauté, dans nos écoles, la dévotion mariale. Revenons tout particulièrement au chapelet qui en est l’expression la plus populaire et la plus efficace. Consacrons-nous à Marie, disons l’Angelus, portons le scapulaire et la médaille miraculeuse. Loin de Dieu les hommes sont en effet malheureux et inquiets.

Pour accomplir le nécessaire retour à Dieu de chacun, des familles et des nations, n’y a-t-il pas urgence à ranimer notre foi, notre espérance et notre charité ? Et qui mieux que Marie pour nous y aider ?

Alors ne perdons plus de temps ! Pour aller à Jésus, passons par Marie.

Abbé Brice Meissonnier, fssp, Supérieur