15 février 2011

[summorum-pontificum.fr] Voici un complément assez troublant à mon précédent post

SOURCE - summorum-pontificum.fr - 15 février 2011

L’article de Rorate Cœli a été mis en ligne très tôt ce matin sur ce site américain (à 7 h 04, heure française). Vers 10 h 30 du matin, il avait disparu… Mystère ! Heureusement, j’avais conservé une copie intégrale de cet article. Je crois que le mieux est que je vous en propose la traduction intégrale.

Le titre de ce post sonnait (il faut donc désormais en parler à l’imparfait…), en quelque sorte l’alerte : « Extrêmement pertinent [ces deux mots sont soulignés en gras dans l’original] : L’instruction de clarification [sur l’application du Motu Proprio] pourrait édulcorer Summorum Pontificum ».

En voici la traduction intégrale :

« Il y avait si longtemps qu’on attendait ces instructions, que l’on se sent comme soulagé de savoir que, finalement, elles arrivent. Toutefois, RORATE [CŒLI] a appris qu’une offensive de dernière minute, apparemment [en gras italique dans le texte] victorieuse [en gras], fut lancée pour réduire au maximum les effets du texte du motu proprio. Selon une source, les derniers changements apportés à l’instruction semblent aller contre l’esprit du texte du pape qui voulait [qu’on considère qu’il] « est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église, et de leur donner leur juste place » (Lettre du pape aux évêques, du 7 juillet 2007).

Cette instruction pourrait, en fait, retrancher substantiellement à l’interprétation qui a prévalu jusqu’à présent du texte limpide du motu proprio. Au lieu de confirmer que Summorum Pontificum est une loi universelle de l’Église, comme le pape l’a déclaré en 2007, l’instruction pourrait interpréter le motu proprio comme un simple “privilège” accordé aux traditionalistes, ce qui constituerait une sorte de retour à l’esprit du motu proprio Ecclesia Dei Adflicta de 1988. Cela n’est pas une bonne nouvelle pour l’Église…

Selon la source, ces changements pourraient être l’œuvre de l’homme fort de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Promoteur de la justice, Monseigneur Charles J. Scicluna apprécié en haut lieu pour son attitude ferme envers les scandales sexuels du clergé. Prions. ».